Je suis née à Bologna en Italie où j'ai fréquenté les humanités artistiques et la première année d'architecture à Florence. J'ai poursuivi mes études d'architecture à Bruxelles à « l'ACA » (actuellement « La Cambre-Horta » à l’ULB). C'est également à l'ACA que j'ai suivi les formations de « sculpture non figurative » et de «sculpture monumentale ». Mes professeurs ont été : Jacques Moeschal et Paul Machiels Entre 1994 et 1999, j'ai appris la technique et l'art de la création du bijou. Parmi mes professeurs Emile Souply et Christian Wuitac. J'ai toujours été interpellée par les formes, leur nombre infini et les combinaisons toutes aussi infinies qui peuvent exister entre elles. C’est par l'approche de la sculpture non figurative et monumentale que j’ai découvert que « l'esthétique n'est autre que le résultat du rapport entre les formes ainsi que l'émotion et le sentiment que cela peut provoquer ». Lorsque j'étais jeune j'ai été émue par le travail de Paul Klee. Mon travail de sculpteur a été plus tard défini comme étant d'inspiration « constructiviste ».
D'abord comme sculpteur et puis comme créatrice de bijoux, j'ai poursuivi ce travail de recherche «d'équilibre à la limite du point de rupture». Créer un lien entre des éléments en contraste, de nature ou d'aspect différents. Pleins et vides, opaques et brillants, inclinaisons différentes des plans qui constituent les différents éléments, interpénétration des formes Les épurer pour aboutir à un élément unique.
J'ai choisi le pseudonyme "olyna" en jouant sur le diminutif "mariolina"
Émotion, pragmatisme et détermination font de moi un être nuancé et structuré Le défi est œuvrer pour que ces aspect ne soient pas antagonistes mais, deviennent éléments de force. Mon parcours d’architecte m’a permis de développer une perception particulière de l’espace et des volumes. Ma recherche et mon travail de sculpteur, y trouvent tout naturellement leur racine. Il en va de même pour une partie de mes créations de bijoux.
Bijoux et sculptures constituent les deux axes du travail de Maria Conti "olyna". Contrastes des formes, jeu des angles et des courbes. Les créations de Maria Conti existent d’elles-mêmes Le dépouillement touche à l'épure qui fait cohabiter sérénité et tension, fluidité, contraste et dépouillement. Dans ses sculptures, certaines formes sont ramassées sur elles-mêmes, d'autres s’élancent et percent l’espace. Des fois elles évoquent les formes de l'architecture urbaine ou, elles constituent un objet porteur d'harmonie, ou, par leur mouvement elles engendrent une dynamique particulière
(Didier PATERNOSTER 2007)
« Ces sculptures en bronze sont monumentales : ce qui ne veut pas dire grandes de taille mais pensées en grand, "avec grandeur". En effet, dans leur dialogue plastique elles contiennent énormément de potentialité. Ces œuvres sont constituées souvent de la rencontre de 3 éléments géométriques denses et puissants, qui se regroupent, s’emboîtent, ou encore s'approchent de très près mais sans se toucher. C'est leur GEOMETRIE particulière qui exprime tellement bien leur forme comme si elles étaient poussées par la terre vers le haut. Lorsque deux formes sont en place, il y a simplement rencontre, mais c'est à partir de trois éléments qu'il y a « composition ». L’espace étant un lui-même un élément de la composition (Marc CRUNNELLE, 2007)
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